Saison 2025/2026 – Philippe Horsky sera à la tête de l’équipe : “construire une équipe difficile à affronter.”
À 42 ans, l’Autrichien Philippe Horsky prend la tête des Jokers de Cergy-Pontoise pour les deux prochaines saisons. Passé par l’élite autrichienne en tant que joueur puis par la rigoureuse école suédoise comme entraîneur, il arrive en terre Val-d’oisienne avec une vision claire : apporter son exigence au sein d’une équipe rapide et structurée. Entretien avec le nouveau technicien des Jokers.
Peux-tu te présenter rapidement ?
Bonjour, je m’appelle Philippe Horsky, je suis autrichien, originaire de Vienne. J’ai une femme et un fils, et je vis en Suède depuis 10 ans. J’ai joué pendant 10 à 12 ans en Autriche, j’ai participé à 3 ou 4 championnats du monde, puis j’ai arrêté ma carrière à 27 ans. Je suis ensuite devenu directement entraîneur à Vienne, en Autriche, pendant 5 ans.
Comment qualifies-tu la HockeyEttan où tu as coaché pendant 5 saisons ?
C’est une ligue très structurée, comme tout le hockey en Suède. C’est très sérieux. C’est une ligue jeune, où ça joue avec beaucoup de vitesse et de patinage, ce qui n’est pas facile à coacher.
Il y a peut-être 2 000 joueurs qui sont professionnels, le reste travaille un peu à côté. Le niveau de jeu est très bon et la ligue est un peu “underestimated” (sous-estimée).
C’est un peu la même chose avec Cergy-Pontoise aujourd’hui : c’est une équipe jeune, on veut jouer avec beaucoup de vitesse, beaucoup d’intensité. C’est pour ça que j’ai eu l’impression que c’était un bon “match” entre Cergy-Pontoise et moi.
Pourquoi les Jokers de Cergy-Pontoise ? Qu’est-ce qui t’a plu dans le projet, ce qui te motive ?
Ma première impression a été très pro avec Erwan (manager général adjoint des Jokers). Il m’a présenté l’équipe et l’organisation de façon très professionnelle. Tout le projet, la manière dont on veut jouer et faire les choses, me plaît beaucoup, parce que c’est aussi ma vision. J’aime travailler avec les jeunes comme avec les plus expérimentés. Je veux construire quelque chose pour l’avenir.
Comment te qualifierais-tu en tant que coach ? (Tes qualités, ce qu’on dit de toi…)
J’ai beaucoup d’exigence envers moi-même et envers l’équipe. Je demande beaucoup. Je travaille beaucoup. Je n’aime pas les excuses. J’aime créer des relations avec tous les joueurs, et avec toute l’organisation, tous les gens qui travaillent avec les Jokers. Pour moi, c’est le plus important.
En tant qu’entraîneur, je veux un hockey avec beaucoup de vitesse et d’intensité. Même sans le palet, je veux qu’il y ait une vraie structure sur la glace. Il faut qu’on sache ce qu’on fait. Mes joueurs disent que je suis toujours préparé, chaque jour, structuré. J’aime travailler comme ça.

Connais-tu la France ? As-tu déjà visité ?
Oui, bien sûr, plusieurs fois ! J’ai grandi avec deux langues, l’allemand et le français. J’étais dans un lycée français à Vienne jusqu’en 6e, puis le hockey a pris le relais. Je suis allé à Paris plusieurs fois, à Nice aussi. J’aime faire du vélo, et je suis allé plusieurs fois dans les Alpes… mais jamais à Cergy !
As-tu un mot pour les supporters ?
Je suis très content de faire découvrir mon style de hockey à tout le monde. J’espère qu’on dira qu’il est vraiment difficile de jouer contre les Jokers. Je ne dis pas qu’on va gagner tous les matchs, je ne peux pas promettre ça. Mais je vous jure qu’il sera vraiment difficile de jouer contre nous.

Crédits photos : Trånas Tidning